Combien d’heures de sommeil par âge ? 💤

Mis à jour le MAJ :

Il n’existe pas de durée unique valable pour tous, l’important est la récupération et la somnolence diurne nulle.

En pratique, beaucoup d’adultes dorment moins que recommandé en semaine : nous vous aidons à ajuster simplement vos horaires et votre environnement de sommeil.

🚨 Les informations sont générales et ne remplacent pas un avis médical. Si vous avez une insomnie qui dure, une somnolence gênante ou des pauses respiratoires la nuit, consultez un professionnel.

Nous traitons tout cela ci-dessous (calculateur de sommeil) 👇

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Combien d'heures de sommeil par âge

Les durées de sommeils recommandées par âge

Tranche d’âgeDurée recommandée par 24 hPrécision
0–3 mois14–17 havec siestes
4–12 mois12–16 havec siestes
1–2 ans11–14 havec siestes
3–5 ans10–13 havec siestes
6–12 ans9–12 h
13–17 ans8–10 h
18–60 ans7 h ou plus
61–64 ans7–9 h
65 ans et +7–8 h

Pourquoi 7–9 h n’est qu’une moyenne ?

Les signes que votre quota est bon (énergie, vigilance, humeur, appétit)

Avant la liste, retenez ceci : visez un réveil reposé et une journée sans somnolence ni “coup de barre”.

  • Vous vous endormez en un délai raisonnable et ne vous réveillez pas sans cesse.
  • Journée sans envie irrépressible de dormir, attention stable, pas d’erreurs liées à la somnolence.
  • Humeur globalement stable, appétit régulier, énergie constante.
👍 Bon à savoir : si vous somnolez au volant ou devant la TV, évaluez-vous avec une échelle de somnolence et consultez si besoin.
Les signes que votre quota est bon (énergie, vigilance, humeur, appétit)

Quand 6–6 h 30 peut suffire… et quand ≥ 9 h est pertinent ?

6–6 h 30 peut suffire≥ 9 h pertinent
Cas rarissimes de “petits dormeurs” naturels (mutations génétiques) sans somnolence ni déficit le jour.Jeunes adultes, convalescence après dette de sommeil, épisode infectieux : allonger le temps de repos accélère la récupération.
À confirmer : absence de somnolence, performances intactes, stabilité d’humeur.Athlètes en période d’entraînement/compétition : fenêtre de 9–10 h pour optimiser la récupération.
Prudence : beaucoup se croient “petits dormeurs” alors qu’ils sont en privation chronique.Si vous dormez beaucoup sans raison claire, faites le point médical.

Les différences liées à l’âge, au sexe, aux hormones (grossesse, ménopause)

Le besoin et l’architecture du sommeil évoluent avec l’âge, les femmes vivent aussi des phases hormonales qui modifient le sommeil.

  • Grossesse : insomnie et éveils plus fréquents (nausées, inconfort, mouvements fœtaux), soignez l’hygiène de sommeil et parlez-en tôt à votre soignant.
  • Ménopause : bouffées de chaleur et variations hormonales augmentent les troubles du sommeil, prise en charge des symptômes et routines régulières aident.
👉 Notre avis : adaptez vos horaires par petites touches (15–30 min) et stabilisez une heure de réveil fixe sur plusieurs semaines.
Les différences liées à l’âge, au sexe, aux hormones (grossesse, ménopause)

Le travail en horaires décalés (marges de sécurité spécifiques)

Voici un protocole simple, à adapter à votre poste.

  1. Avant une nuit : si possible, sieste de 20–30 min, café au début de poste, pas en fin de nuit.
  2. Lumière : forte lumière sur le poste, au retour, lunettes sombres et chambre bien occultée.
  3. Routine : conservez une plage “ancre” de sommeil quotidienne, même en repo, limitez les rotations rapides.
👍 Bon à savoir : le travail de nuit augmente le risque de somnolence et d’accident, sécurisez trajets et pauses.
Le travail en horaires décalés (marges de sécurité spécifiques)

Le protocole en 7 étapes (à appliquer ce soir)

Avoir des horaires réguliers (+ lumière du matin)

Fixez une heure de réveil stable 7 jours sur 7 et faites varier l’endormissement par pas de 15 à 30 minutes selon votre forme.

Exposez-vous à la lumière naturelle dans la première heure après le lever (marche, balcon, fenêtre ouverte).

Si la nuit fut courte, gardez l’heure de réveil et récupérez avec une courte sieste en milieu de journée.

👍 Bon à savoir : éviter les grasses matinées de plus d’une heure limite le décalage du rythme.
Avoir des horaires réguliers (+ lumière du matin)

2–3–4 (cut-off alcool/caféine/écrans)

Cette règle simple réduit les réveils nocturnes et facilite l’endormissement.

ÉlémentArrêt minimal avant coucherRepère utile
Écrans lumineux2 hMode nuit + activités “hors écran”
Alcool3 hHydratez-vous et limitez la quantité tardive
Caféine4 h (souvent 6–8 h si sensible)Thé/café dernier service en début d’après-midi

Dans la chambre (17–19 °C, obscurité, silence)

Visez une pièce fraîche, sombre et calme.

Occultez la lumière (rideaux, masque), coupez les bruits continus ou utilisez un bruit neutre (bruit blanc) si l’environnement est imprévisible.

Éloignez les écrans (dormir sans téléphone) et les horloges visibles.

Réservez le lit au sommeil et à l’intimité pour renforcer l’association “lit = dormir”.
Dans la chambre (17–19 °C, obscurité, silence)

Le rituel d’endormissement (respiration, lecture, écriture)

Un rituel court et répété envoie un signal clair au cerveau.

  1. Éteignez les écrans, baissez la lumière et préparez la chambre.
  2. Pratiquez 5 minutes de respiration lente nasale (ex. 4 temps inspiration, 6–8 temps expiration).
  3. Lisez quelques pages d’un livre papier ou écoutez un audio calme à faible volume.
  4. Notez les tâches de demain et une idée positive du jour pour libérer l’esprit.
Le rituel d’endormissement (respiration, lecture, écriture)

L’activité physique (matin/midi), exposition jour

Bougez la plupart des jours, idéalement en matinée ou à la mi-journée : marche rapide, vélo, nage, renforcement léger à modéré 20–40 minutes.

Évitez les séances intenses dans les 2–3 heures précédant le coucher.

Multipliez les expositions à la lumière du jour (pauses dehors, trajets à pied) pour ancrer l’horloge interne.

L’activité physique (matin midi), exposition jour

La sieste courte (avant 15 h), pas tous les jours

Servez-vous de la sieste comme d’un outil ponctuel : 10–20 minutes, réveil programmé, dans un environnement sombre et calme.

Faites-la plutôt en début d’après-midi et évitez-la si vous souffrez d’insomnie actuelle.

Les siestes longues (≈90 minutes) sont à réserver aux jours de récupération et peuvent retarder l’endormissement du soir.

👉 Notre avis : priorisez la régularité nocturne.
La sieste courte (avant 15 h), pas tous les jours

La routine de réveil stable (même le week-end)

Le matin, levez-vous à l’heure prévue, ouvrez la lumière, hydratez-vous et bougez quelques minutes.

Prenez un petit-déjeuner simple si vous avez faim et exposez-vous à la lumière extérieure. Petit récapitulatif utile :

  • Heure de réveil identique.
  • Lumière du jour rapide.
  • Mouvement doux immédiat.
  • Éviter de se rendormir après le réveil.
La routine de réveil stable (même le week-end)

Pour les enfants & ados – spécificités à chaque âge

Les routines et l’environnement (0–5 ans)

À cet âge, le sommeil se structure avec des siestes qui diminuent progressivement, une routine rassurante et stable facilite l’endormissement[1].

  • Installez des repères prévisibles (bain, histoire, câlin), couchez l’enfant éveillé au premier signe de fatigue et réservez le lit au sommeil.
  • Gardez la chambre sombre et calme, limitez les écrans en fin de journée et évitez les boissons caféinées.
  • Si une sieste persiste après l’entrée à l’école, vérifiez que les nuits ne sont pas trop courtes.
🚨 En cas de difficultés persistantes (réveils multiples, endormissement très long), demandez conseil à votre soignant. 
Les routines et l’environnement (0–5 ans)

Les scolaires (6–12 ans)

Les besoins restent élevés et une journée d’école exige vigilance et mémoire : visez un coucher régulier, un lever stable et une exposition à la lumière du jour le matin.

Prévoyez des devoirs tôt dans l’après-midi, une activité physique quotidienne et une “zone calme” avant le coucher sans écrans lumineux.

🚨 Surveillez les signes d’insuffisance de sommeil (difficultés d’attention, irritabilité, endormissements en voiture) et ajustez l’horaire plutôt que d’ajouter des siestes. En cas de troubles durables, un avis médical s’impose. 
Les scolaires (6–12 ans)

Les adolescents (13–18 ans)

La puberté décale l’horloge biologique vers des endormissements tardifs alors que les horaires scolaires restent matinaux.

  • Maintenez une heure de lever constante, multipliez la lumière du matin, réduisez l’exposition aux écrans le soir et organisez les devoirs plus tôt.
  • Décaler légèrement le coucher chaque jour aide à avancer la phase, un lever tardif le week-end prolonge le décalage.
  • Les établissements qui retardent l’heure de début de cours observent un sommeil plus long et une somnolence moindre[2].
🚨 Si le décalage devient handicapant, parlez-en à un médecin. 
Les adolescents (13–18 ans)

Les cas particuliers : TDAH, anxiété, troubles du rythme veille-sommeil

SituationSignes fréquentsAides à la maisonOrientation
TDAHDifficultés d’endormissement, sommeil agité, réveils précoces ; retentissement scolaire et familialRoutine très structurée, activité physique régulière, coupure écrans le soir ; vérifier l’heure des traitements et les effets sur le sommeilMédecin traitant/pédiatre ; suivre les recommandations nationales et ajuster la prise en charge si troubles persistants
AnxiétéRésistance au coucher, peurs nocturnes, ruminations ; difficultés de séparationRituel apaisant, techniques de relaxation adaptées à l’âge, sécuriser l’environnement ; limiter les contenus anxiogènesProfessionnel formé (psychologue/psychiatre) ; thérapies cognitivo-comportementales validées chez l’enfant et l’ado
Retard de phase (adolescent)Difficulté à s’endormir à une heure “sociale”, levers très tardifs en repos, somnolence matinaleHeure de lever fixe, lumière vive le matin, réduction des écrans le soir ; avancer progressivement le coucherÉvaluation spécialisée si gêne importante ; options avec luminothérapie et, si indiqué, mélatonine sous avis médical

Pour les adultes & seniors – adapter sans sous-dormir

Les performance cognitive, mémoire, prévention cardio-métabolique

Un sommeil suffisant et régulier soutient l’attention, la mémoire et la santé cardio-métabolique chez l’adulte.

ObjectifConstatRepère simplePoint de vigilance
Attention, réactivitéLe manque de sommeil altère vigilance et prise de décision dès la première nuit écourtée.Gardez ≥7 h en moyenne et des horaires stables.Toute somnolence diurne récurrente est un signal d’alerte.
Mémoire, apprentissageLe sommeil consolide les souvenirs (stades NREM/REM complémentaires).Évitez les couchers très tardifs, dormez d’un bloc quand c’est possible.Si réveils fréquents, cherchez la cause (douleur, apnée, stress).
Métabolisme, cœurDormir <7 h de façon chronique s’associe à plus d’hypertension, diabète et événements cardiovasculaires ; de très longues durées peuvent aussi signaler un problème.Ciblez 7–9 h (adultes) avec régularité quotidienne.Un sommeil très long inexpliqué mérite un avis médical.

Sources de référence : consensus adulte (≥7 h), synthèses cardio-métaboliques et données de santé publique[3][4][5].

La ménopause, grossesse, post-partum (repères de vigilance)

Les variations hormonales modifient souvent le sommeil. Utilisez ces repères pour savoir quand agir ou consulter.

PériodeCe qui change souventAides concrètesQuand demander un avis
MénopauseRéveils liés aux bouffées de chaleur, sommeil fragmenté.Refroidir la chambre, horaires réguliers, activité physique ; options thérapeutiques validées si symptômes gênants.Troubles persistants avec retentissement (insomnie, somnolence, humeur).
GrossesseInconfort, nycturie, ronflement accru ; insomnie plus fréquente.Siestes courtes, position latérale, hygiène de sommeil ; dépister l’apnée si ronflement + pauses.Suspicion d’apnée, insomnie durable, somnolence dangereuse.
Post-partumSommeil très morcelé, dette de sommeil ; risque accru de troubles de l’humeur.Partage des levers, siestes planifiées, prioriser 1 à 2 plages de sommeil consolidé.Idées noires, angoisse majeure, incapacité à dormir malgré la fatigue.

Appuis scientifiques : position statements et revues (ménopause), recommandations grossesse (apnée/insomnie), liens sommeil-humeur en post-partum[6][7][8].

L’activité sportive : charges d’entraînement et fenêtres de sommeil

L’entraînement augmente le besoin de récupération : beaucoup d’athlètes gagnent à viser des nuits allongées et des siestes courtes planifiées.

Placez les séances intenses loin du coucher, stabilisez l’heure de réveil et, en période de charge, allongez le temps au lit de 30–60 minutes.

Petit récapitulatif utile :

  • Évitez l’intensité dans les 2–3 h avant le coucher.
  • Ajoutez 30–60 min de temps au lit en phase de charge.
  • Utilisez une sieste de 20–30 min en début d’après-midi.
  • Suivez des marqueurs simples : somnolence, humeur, qualité de séance.
L’activité sportive : charges d’entraînement et fenêtres de sommeil

Les seniors : continuité du sommeil, éveils nocturnes, siestes courtes

Avec l’âge, le besoin global reste proche de 7–9 h, mais le sommeil devient plus léger et fractionné, avec un coucher/réveil plus précoces.

Travaillez surtout la régularité (lever constant, lumière du matin), l’activité physique diurne et un environnement de chambre frais et sombre.

🚨 Toute somnolence excessive, des ronflements avec pauses ou une chute inexpliquée de la forme cognitive justifient un bilan (apnée, médicaments, douleurs, humeur).
Les seniors : continuité du sommeil, éveils nocturnes, siestes courtes

FAQ – Questions fréquentes sur “Combien d’heures de sommeil”

Q. Est-ce grave de dormir 6 heures par nuit si je me sens bien ?

Si vous appartenez au petit nombre de “dormeurs courts naturels” (profil génétique spécifique), 6 heures peuvent suffire sans retentissement diurne.

Pour la majorité des adultes, la recommandation reste d’atteindre au moins 7 heures régulières, car dormir moins s’associe à des risques métaboliques et cardiovasculaires accrus.

Appuyez-vous sur des signes simples : pas de somnolence au volant, attention stable, humeur correcte, performances inchangées pendant plusieurs semaines. En cas de doute, remontez progressivement la durée et surveillez votre forme.

Q. Faut-il rattraper le sommeil perdu le week-end… et comment le faire sans se décaler ?

Dormir un peu plus le week-end soulage la somnolence, mais ne corrige pas les effets métaboliques ni le décalage de l’horloge induits par des nuits courtes répétées. 

La stratégie la plus sûre est de préserver une heure de réveil proche de celle de semaine, d’avancer légèrement le coucher, et de viser la régularité sur plusieurs nuits ; une courte sieste en début d’après-midi aide sans perturber la nuit.

Évitez les grasses matinées prolongées, sources de “jet-lag social” le lundi.

Q. Quelle durée de sieste optimise la récupération sans nuire à la nuit ?

Des siestes brèves en début d’après-midi : 10 à 20 minutes améliorent l’alerte et l’humeur avec peu d’inertie au réveil ; autour de 30 minutes, on observe parfois un gain sur la mémoire au prix d’un réveil un peu plus lourd. 

Des siestes longues (60–90 minutes) complètent un cycle mais risquent de retarder l’endormissement nocturne ; réservez-les aux jours de récupération et évitez-les si vous luttez déjà contre l’insomnie.

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